La transformation numérique a enregistré un nouveau bond en avant avec la pratique des entreprises qui ont repensé leurs stratégies et leurs infrastructures digitales après la pandémie. Elles se sont plus tournées vers les outils no-code pour assurer leur compétitivité. Quid de cette méthode qui révolutionne les plateformes de développement.
Présentation du no-code
La méthode “no-code” ou “sans code” consiste à donner l’opportunité aux utilisateurs lambdas de créer des applications métiers ou des logiciels sans réelle compétence spécialisée en informatique ou en langage de programmation, tout individu pourra de ce fait concevoir des projets digitaux. L’intervention d’un développeur ne sera plus indispensable. Dans la pratique, des outils simples de modélisation et de configuration visuelle sont mis à disposition sans qu’on ait à coder la moindre ligne.
Les points positifs du no-code
Sa prise en main est facile car il ne requiert pas de compétences techniques poussées. Il est ainsi possible pour tout un chacun de créer des applications, des sites ou encore des CRM rapidement. Le flux de travail des entreprises s’en retrouve beaucoup mieux rationalisé.
Les solutions no-code permettent de réduire les frais liés à l’emploi d’une équipe de développeurs, car les prestations de ces derniers coûtent cher. À la place, vous avez des applications performantes et rapides à moindre prix. De même, vous pouvez faire appel à des personnes externes ou à des agences pour concevoir, voire améliorer votre logiciel par la suite.
Les plateformes de développement no-code réduisent le temps alloué lors des créations et dans la mise en application des produits digitaux. Là où les développeurs avaient pour habitude d’exécuter un travail en quelques semaines ou mois, il est maintenant effectué en quelques jours ou en quelques heures par des no-codeurs.
Le no-code a tout de même des limites
En termes de personnalisation et de mise à l’échelle, il reste limité dans certains contextes.
Il y a des risques de piratage, car on ne sait pas si l’environnement est sécurisé et optimisé. Il n’y a pas vraiment un moyen de connaître le concepteur du site ni de l’application.
On n’a pas le contrôle total du produit final, on va donc dépendre d’une autre entreprise pour la sécurité et l’implémentation des éventuels correctifs.
En étant personnalisé, il est difficile de le faire migrer ou d’utiliser ce qu’on a développé sur différentes plateformes.
Le no-code, une révolution dans le monde du développement ?
Le cabinet de conseil Gartner sis à New York a auparavant prédit que le no-code connaîtra une avancée et son utilisation qui perdure le prouve. Faisant partie de la sphère digitale, les logiciels et les outils technologiques qui existent grâce à cette nouvelle méthode de conception se sont avérés très profitables pour les entreprises.
Cependant, avec les limites que l’on connaît actuellement du no-code, on peut l’exploiter comme étant un point de transition vers un autre mode de fonctionnement. Il faut en effet être en alerte et s’adapter aux contextes et aux réalités qui surviennent dans le secteur d’activité de l’entreprise qui va y faire appel. Dans ce contexte, le no-code est efficace pour être employé en partie en vue de besoins immédiats.
Il n’en reste que, pour des tâches plus spécifiques, les développeurs restent essentiels. Cela étant, le no-code est une solution pratique qui simplifie les tâches de développement qui sont notamment répétitives ou chronophages.
